Parcour sportif

    Une ! deux ! une ! deux ! oui une marche forcée pour commencer cette journée du 20 Mai 2008 en Ardèche sur les bords de la Gagnière.
    Il est 10h et nous voilà arrivés sur les bords de la rivière... sur les bords!!! que dis-je ? "Qué fadat" en fait il va nous falloir presque vingt minutes de marche forcée et de descente en canyoning pour enfin apercevoir l'eau. La veste, enfilée rapidement à la sortie de la voiture pour contrer ce vent d'ouest tout fou, est aussitôt enlevée. La rivière est très belle, mais si j'ai le souffle court elle n'y est pour rien, c'est bien cette descente fulgurante qui en est la cause.
    Les premiers lancers n'annoncent rien de bon car le pick-up du moulinet ne se referme plus au moment d'enclencher la récupération... n'y pensez même pas, non ! Je ne retournerai pas à la voiture en chercher un autre. Les choses s'arrangent un peu plus loin sûrement une petite brindille coincée quelque part. Le moulinet va mieux en effet mais les résultats ne sont pas là, les lancers s'enchainent mais les truites n'ont pas l'air dehors. Chris lui commence à avoir des résultats, quelques truites pas bien grosses en effet viennent taper dans sa cuillère jaune et rouge. Une Fario de 22 cm sera la plus belle prise de la matinée qui n'aura réussi qu' à Chris car pour moi la bredouille se fait toute proche.
    12h00 il est plus que temps de manger tant les calories ont été brûlées ...pour descendre....Quelques tranches de roties accompagnées de saucisson et d'une salade composée arrosés d'un petit rouge "des familles" et nous voilà prêt à reprendre notre marche en avant.
    Chris continue à toucher des poissons alors que dans le même temps armé de ma cuillère fétiche je suis incapable d'avoir une attaque. Je me laisse convaincre et m'équipe aussi d'une cuillère jaune et rouge, les résultats ne se font pas attendre et quelques petites Fario viennent me montrer leur frimousse. Folle du rouge oui on peut le dire tant la différence est flagrante. Malheureusement nous ne sortirons que des petites et il est maintenant 16h15 nous devons prendre le chemin du retour car je devine qu'il sera rude. Si nous sommes descendu dans des conditions sportive, que dire du retour où nous avons du lutter avec des genets qui nous arrivaient aux hanches avant de finir par de l'escalade.
    Un coin sauvage qu'il m'avait dit je pense que le mot est faible... moi j'ai repéré un chemin bien plus cool et nul doute que si j'y retourne un jour c'est celui-ci que j'emprunterai.