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Les pêches de bruno
1 décembre 2009

Votre commande a bien été enregistrée ...

    Nous sommes le 01 Décembre 2009, une petite semaine de vacances me tend les bras. Vous vous doutez bien qu'une ou deux sorties au bord de l'eau s'imposeront. Justement, ce matin du premier Décembre, accompagné de Tit, une visite à nos amis carnassiers est prévue.


    Il est 08h10 lorsque je quitte la maison, le rendez-vous est fixé à 09h00 chez Tit qui habite un petit village à quelques kilomètres de Nîmes. « Pourquoi partir si tôt alors ? » me direz-vous. Figurez-vous qu'à cet heure là, pour sortir de l'agglomération (voir sortie du 17 Nov 09) les bouchons sont souvent légions. Mais comme de bien entendu, puisque aujourd'hui j'ai prévu, la traversée de Nîmes se fait sans encombres. Ayant pourtant roulé comme un escargot au vu de l'avance qui était la mienne, je me trouve devant chez Tit à 08h45. Je décide de patienter devant chez lui lorsque je le vois débouler en voiture de son allée, amenant ses garçons à l'école.

    09H30, nous sommes sur la rivière, le ciel est bien dégagé, la température est assez fraîche, aux alentours des 04°c. Le soleil peine à apparaître derrière la barrière d'arbres qui forme l'horizon. Le décor est magnifique, quelques rayons de soleil illuminent la palette de couleurs offerte par le feuillage automnale. La brume qui flotte au-dessus de la rivière semble encore endormie. Voilà les premiers postes qui s'approchent, Tit me laisse passer devant car c'est le coin où  il touche à chaque fois un brocheton, il voudrez bien qu'aujourd'hui ce soit moi...peine perdue ils ne semblent pas être en chasse, je décide de lui laisser finir seul les quelques mètres de parcours qu'il reste et prends la direction du haut de la chute, une bordure que nous n'avons jamais prospectée. Qu'elle bonne initiative, trois lancers plus tard alors que mon leurre effleure la surface de l'eau, un brocheton vient se prendre à la cuillère... de Tit resté sur le parcours du bas. Il mesure 34cm et retourne à l'eau pour nourrir de futures sensations à d'autres pêcheurs qui croiront en lui...jusqu'au bout. Nous arrivons sur les postes du haut, ici le fond est beaucoup plus important. Nous espérons, vue la qualité de ceux-ci, des poissons trophées. Le troisième et dernier poste terminé, nous sommes bien obligé de constater que les poissons ( ni trophées ni pas assez ) ne sont pas actifs.

    Nous voici maintenant à Lecques, il est 11h00, la température a sensiblement augmentée, Tit voulait sauter ce coin là mais sur mon insistance, je ne sais pourquoi, nous y voici quand même. Les premiers lancers sont infructueux et quinze minutes plus tard Tit est déjà sur le départ lorsque je lui suggère d'essayer encore un peu vers le pont en amont. Mes initiatives aujourd'hui sont judicieuses...enfin surtout pour Tit car c'est encore lui qui sort cette perchette d'une vingtaine de centimètres. Le voilà ravi car c'est un coin qu'il a déjà souvent prospecté mais sans aucun résultat. Trop petite pour ravir la ménagère dont je tairai le nom ( « salut Caro ! Oups... ») et qui nous passât commande de sept perches et un sandre pour Noël (vidés et sans arrêtes), elle retourne à la rivière. Cette prise nous regonfle le moral mais ne nous avance pas plus sur la commande, « bon on est pas poissonnier non plus, hein ! »...

    12h00, le troisième secteur de pêche est à nos pieds. Nous décidons de le scinder en deux parties, le haut tout de suite et le bas une fois le ventre bien rempli. Il est déjà temps de manger tant le parcours du haut se trouve pauvre en prises. Pour moi c'est donc une demi-journée bredouille, alors que je rumine, Tit pour me remonter le moral me dit ironiquement, « t'inquiètes ! Une fois le ventre plein tu vas te rattraper », seul la température glaciale de l'eau le sauva d'un bain forcé.

    Une chose est sûre, cet après-midi ne pourra pas être pire que ce matin...pour moi. Le parcours du bas sera tout aussi productif que celui du haut, si ce n'est le fait qu'il me permis de trouver un Rapala flottant imitation perche qui connaitra son heure de gloire.

    13H35, le dernier coin situé au niveau du pont Romain est ma dernière chance de sauver la bredouille. Pour continuer dans son désir de me motiver, Tit attrape une belle perche de 25cm sur un de ses tous premiers lancers...à quelques centimètres de moi. Cette fois-ci je me dis « ça  ne peux plus durer ! », sur ces mots, avec un brin d'énervement dans les bras, je propulse ma cuillère vaironnée avec une force non contrôlée...les branches du peuplier en face s'en souviennent encore mais avec beaucoup de complaisance acceptent de me le rendre en le laissant glisser jusque dans l'eau. Tout en ramenant celui-ci j'explique à Tit mon désastreux lancer qu'il n'a pu voir en direct occupé qu'il est à décrocher sa perche. « Ca y est ! » c'est d'un crie retenue que j'avertis Tit de ma première prise de la journée, le temps pour lui de sortir l'appareil photo (oui toutes nos prises sont numérisées qu'elle que soit leur taille), c'est une belle perche de la même taille que la sienne et qui sonne la fin de ma bredouille. Il était temps car sinon j'aurai eu les oreilles qui sifflent pendant plusieurs jours à entendre les sarcasmes des solides. Je pense aussi intérieurement « un poisson bien mérité à la vue d'un lancer d'exception, toute en maitrise et touché... ». Comme quoi la pêche n'a pas fini de nous étonner !!

    Le vent depuis une heure environ s'est bien levé, il atteint par rafale les 50km/h environ, il nous gène considérablement dans les lancers, équipés que nous sommes de leurres très légers. Je ne cherche pas d'excuses pour expliquer le médiocre lancer qui aura  raison de ma cuillère mais très objectivement la précision des posés s'en trouve atténuée. Je cherche donc un nouveau leurre dans ma boite lorsque je sens au fond de la poche du blouson, le Rapala trouvé quelques temps plus tôt. Je décide de l'essayer, le voilà qui gigote au bout de ma ligne, c'est un flottant articulé de 9cm.

    14H30, nous décidons d'essayer un nouveau poste très encombré, la chance va cette fois me sourire. Alors que nous testons le coin depuis quelques minutes, Tit repère une chasse juste devant ses pieds, après plusieurs passages infructueux il me dit « vient tenter avec ton Rapala ! », seulement voilà la pression que je ressens à ce moment dans mon poignet me signifie qu'une belle prise vient de succomber à mon nouveau leurre. C'est une très belle perche de 30cm, bien grasse, elle prouve si besoin était que ce leurre est efficace.


    Le reste du temps ne sera pas productif, vers 16h00 nous faisons quelques lancers aux pieds des piles du pont Romain, mais il est trop tard le froid et la nuit  arrive à grands pas et les poissons se sont calés.

 

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